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Origine des étudiants de l'Université de Strasbourg en 1913

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Caractéristiques

Auteur et institut Nicolas Stoskopf, UHA (CRESAT)
Périodes Époque contemporaine
Thèmes Éducation - Démographie et société
CartographeJean-Philippe Droux, Benjamin Furst, UHA (CRESAT)
EchelleSuprarégionale
Date de création2014
SourceCarte originale
Comment citer cette sourceNicolas Stoskopf, « Origine des étudiants de l'Université de Strasbourg en 1913 », in Atlas historique d'Alsace, www.atlas.historique.alsace.uha.fr, Université de Haute Alsace,

Notice de la carte

Origine des étudiants de la Kaiser-Wilhelms-Universität (Strasbourg) en 1913

À la veille de la guerre, les effectifs de la Kaiser-Wilhelms-Universität sont en croissance rapide puisqu’ils ont doublé depuis une quinzaine d’années. L’autre fait remarquable est la croissance de la proportion des Alsaciens-Lorrains qui dépasse désormais 50 %, contre 30 % à la fin du XIXe siècle. 

Il en reste néanmoins 40 % originaires du reste de l’Allemagne : le plus gros contingent (464) vient de Prusse, sans que les statistiques ne précisent l’origine géographique précise. C’est donc de façon tout à fait arbitraire qu’il a été réparti sur la carte entre « Prusse rhénane » (300) et « Prusse » (164). Logiquement en effet, ce sont des États allemands les plus proches de Strasbourg (Bavière, Bade, Wurtemberg, Hesse) que viennent les autres contingents importants. 

Les étudiants étrangers représentent près de 9 % de l’effectif, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne des universités allemandes (8 %). L’effet de proximité ne joue pas cette fois puisque ce sont les étudiants russes qui sont largement les plus nombreux : ils sont particulièrement attirés par les études de médecine, où ils sont 108 à être inscrits, soit 20 % de l’effectif de la faculté ! À noter par contraste l’absence totale d’étudiants français.

Source :

  • Statistisches Jahrbuch für Elsass-Lothringen, 1913-1914, Strasbourg, 1914, p. 223.

Bibliographie :

  • Elisabeth Crawford et Josiane Olff-Nathan, La Science sous influence. L’université de Strasbourg enjeu des conflits franco-allemands, 1872-1945, Strasbourg, La Nuée bleue, 2005 ;
  • Georges Bischoff et Richard Kleinschmager, L’Université de Strasbourg. Cinq siècles d’enseignement et de recherche, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2010, p. 80.

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